01-les doigts dans...
Les doigts dans… J’ai mis les doigts dans mon nez Savez-vous c’que j’ai trouvé ? bis Deux paires de souliers Trop p’tits pour mettre à mes pieds ! J’ai mis les doigts dans l’oreille J’y ai pêché des merveilles! bis Deux petits poissons Ah! Mais qu’ils étaient mignons ! Ce sont des bêtises que tu me dis là, Mais je veux y croire, ça me plaît comme ça ! bis J’ai mis les doigts dans la bouche Ca va vous paraître louche bis Mais j’en ai sorti Deux tee-shirts et deux képis ! Je m’suis mis le doigt dans l’œil Il y avait un écureuil bis Qui t’nait dans ses pattes Deux toutes petites patates ! Ce sont des bêtises que tu me dis là, Mais je veux y croire, ça me plaît comme ça ! bis J’ai habillé les p’tits poissons, Les ai installés dans l’ salon. bis Ils étaient à l’aise Chacun assis sur une chaise ! L’écureuil est arrivé, Leur a servi le dîner. bis Ils ont pu goûter Aux pommes de terre en purée ! Ce sont des bêtises que tu me dis là, Mais je veux y croire, ça me plaît comme ça ! 4 fois |
02-la chenille
La chenille J’ai une chenille sur ma casquette , Quand est-elle arrivée là ? Casquette rouge, chenille verte, Petite amie que fais-tu là ? Dans le creux de mon oreille, Elle est venue murmurer Qu’elle était venue la veille Pour partager son secret. Puis elle s’est mise à valser, A faire des acrobaties, Ma casquette a transformé En une arène de cirque. Tous les gens du voisinage Sont venus pour admirer Cette artiste de passage Sur ma tête installée! Elle a dansé les claquettes Puis comme une somnambule, Sur le bord de ma casquette A joué les funambules. D’un seul coup elle s’est calmée, A fabriqué un cocon, Puis elle s’y est enfermée Comme dans une petite maison. C’est à la fin de la nuit Qu’avec une grande émotion, J’ai découvert qu’mon amie Etait devenue papillon ! Quand du sommet de ma tête L’papillon s’est envolé J’ai pensé « fini la fête ! » Ma casquette, j’ai enlevé. |
03-la fleur speciale
La fleur spéciale C’est une fleur spéciale Que l’on nomme amitié, Chaque jour un pétale Peut venir s’ajouter. Pétale de montagne Qui nous remplit de sons, Pétale de Bretagne Qui sent bon la chanson, Pétale du Tessin, Relents de carnaval, Pétale en italien Qui nous invite au bal. C’est une fleur… Pétale de l’enfance, Ses souvenirs heureux, Pétale d’adolescence, Et ses joies, et ses bleus, Pétale magicien, Public émerveillé, Pétale médecin Emotions partagées. C’est une fleur… Pétale trop lointain Mais très proche pourtant, Pétale si voisin Que l’on voit trois fois l’an, Pétales inconnus Pas encore rencontrés, Pétales disparus Mais jamais oubliés… C’est une fleur spéciale Que l’on nomme amitié, Chaque jour un pétale Peut venir s’ajouter. Cette fleur avec toi Je veux la partager, Si tu en es le roi, J’en suis le jardinier. |
04-La pizza
La pizza Quand j’suis partie pour l’Italie J’ai rencontré l’ami Pietro Qui mangeait d’un bon appétit Une pizza dans un bistro « Viens donc t’asseoir » m’a-t-il dit « C’est plus sympa quand on est deux » Un bout d’sa pizza me tendit Je l’ai mangée, c’tait délicieux ! En Italie ! En Italie, on y mange bien, et sont sympas, les italiens ! J’ai pris le train pour le Tessin A la gare Claudio m’attendait Pour moi, il avait le dessein De m’inviter pour le souper. Après la pizza d’Italie J’ai donc goûté au risotto Qu’avait cuisiné son amie C’était bien bon mais c’était trop ! Je vais grossir ! Je vais grossir, est-ce donc un crime, non c’n’est pas grave, j’f’rai un régime ! C’est en rentrant à la maison Qu’j’me suis arrêtée en Valais Pour partager un gueuleton Avec le vaillant oncle André La viande séchée était parfaite Et les châtaignes bien rôties Mon estomac criait « pitié, J’en ai assez, laisse-moi tranquille ! » Je vais vomir ! Je vais vomir, c’n’est pas une honte, mais ça fait mal, quand ça remonte ! Quand je suis arrivée chez moi Après un voyage exquis J’avais une telle crise de foie Que je n’ai pu sortir du lit J’n’ai rien avalé en trois jours Ensuite je me suis rétablie Et j’ai pensé « ça vaut l’détour Je vais r’partir pour l’Italie » Vive la vie ! Vive la vie, quelle belle journée, je me sens mieux, j’vais y r’tourner ! |
05-Le petit chat
Petit chat En r’gardant par l’trou d’la serrure J’ai pu voir un petit chat Qui r’niflait la nourriture Qu’maman avait faite pour moi. Attention, petit chat Ce bon plat n’est pas à toi Si tu y goûtes, tu verras Ce que ça te coûtera ! Quand j’ai entrouvert la porte Le chaton avait croqué La moitié de la biscotte Et léché le praliné ! Qu’as-tu fait, petit chat Il n’fallait pas y toucher Ce n’était pas à toi Vois ce qui va t’arriver ! En entendant mes paroles Le glouton s’est retourné Et d’un petit air mariole A commencé à miauler ! Il me disait : « C’est bon, c’est bon ! » J’ai répondu « Mon polisson, Si tu savais ce qui t’attend Tu aurais réfléchi avant ! » C’est à ce moment précis Que le minet a changé Et que sans pousser un cri A commencé à gonfler. J’t’avais dit, petit chat De n’pas m’voler mon repas Ce sera dès cette nuit Que tu déménageras ! C’est par la fenêtre ouverte Que le chat s’est envolé Poussé par un courant d’air Une nouvelle étoile est née ! Depuis ce jour, il y a deux yeux Qui nous regardent du haut des cieux Et un miaulement retentit Quand on veut prendre les choses d’autrui ! |
06-Voyage
Voyage Dans un bel avion Je m’suis envolée Je voulais chercher Une nouvelle maison. Arrivée sous les tropiques J’n’ai rencontré que des moustiques ! Sur un grand voilier J’ai fendu les mers J’avais un peu l’air D’une aventurière. Sur une plage j’ai débarqué La marée noire l’avait souillée ! J’ai pris un vieux train Qui m’a emmenée Dans une vallée Peuplée d’assassins. Vite je me suis enfuie Avant d’avoir été occise ! En téléphérique Je suis allée haut C’était vraiment beau Mais il y avait un « hic » J’ai été prise de vertige J’croyais faire de la voltige ! En métro sous terre Dans la grande ville Nous étions bien mille Qui voulions de l’air Ca ne m’a pas beaucoup plu C’est juré je n’le ferai plus ! Dans un sous-marin J’ai pu embarquer Et j’ai traversé L’océan indien. Une fois l’pied de l’autre côté Je n’ai fait que d’m’ennuyer ! Je suis donc rentrée Sur ma trottinette Et le cœur en fête Dans mon p’tit chalet. Et j’y ai enfin trouvé La paix que je recherchais ! |
07-le Blues du Sparadrap
Le blues du sparadrap Collé sur ce front gluant, Je lis toutes les pensées De c’t’individu puant Aux cheveux si gominés. Je rêve de me décoller, De glisser sur sa moustache, D’y rester bien accroché Pour empêcher qu’il ne lâche Un mot de trop ! C’est le blues du sparadrap C’est le blues du sparadrap Quand on m’y a installé Sur la jambe du vieux René, J’ai bien pensé résister Malgré l’odeur de ses pieds. Je finirai par tomber, J’m’échapperai de ce calvaire Qu’on a voulu m’imposer Pour protéger son ulcère, Je n’en peux plus ! C’est le blues du sparadrap C’est le blues du sparadrap Je m’suis collé sur un cœur, Il y avait une telle douleur Que j’me suis mis à pleurer, Il était désespéré. La rivière de mes larmes A coulé dans sa blessure Et a pu éteindre les flammes Qui en brûlaient la nature. J’peux m’en aller ! C’est le blues du sparadrap C’est le blues du sparadrap |
08-La douche
La douche Ce matin, j’ai pris ma douche J’ai glissé sur le tapis, Pas même le temps de dire « ouch ! » J’en étais toute abrutie ! Ma main t’nait encore l’savon J’avais l’pied tout amoché Et j’me suis cogné l’menton Sur la cuvette des wc ! J’ai des bleus partout J’ai mal aux genoux Mais j’aurais bien pu Avoir mal au c.. ! Oh ! A midi j’allais manger Quand j’ai rencontré ma sœur, Elle était accompagnée Par la fille du facteur. Son chien m’a mordu la jambe Et lacéré mon soulier, L’a fallu que je m’défende Comme un lion pour m’libérer ! J’ai des bleus partout J’ai mal aux genoux Mais j’aurais bien pu Avoir mal au c.. ! Oh ! Le soleil était couché Et mon ventre criait :« famine!» Je suis donc partie souper Au restaurant d’ma cousine. Dès que je me suis assise Le pied d’la chaise a cassé, Alors j’ai poussé un cri Sur le coccyx j’suis tombée ! J’ai des bleus partout J’ai mal aux genoux Et cette fois j’ai eu Vraiment mal au c.. ! Oh ! |
09-Moustiques
Moustiques De l’autre côté de l’Atlantique, Bien au-delà du Saint-Laurent, Vit une famille de moustiques Papa, maman, leurs deux enfants. On les appelle les maringoins Leurs piqûres sont inoffensives Bien au contraire elles font du bien A tout les amis qui arrivent… De l’autre côté… Papa Moustique est le plus grand Bien baraqué, sourire aux lèvres Cœur en avant, toujours chantant Il vous reçoit comme dans un rêve. De l’autre côté… Maman Moustique est sa compagne Douce et joyeuse, tendre amoureuse, Elle rit beaucoup, est pleine de charme Elle a une âme à être heureuse. De l’autre côté… « Et les enfants ?» me direz-vous Un beau mélange évidemment, Nourris des gestes de l’amour Ils sont souriants et bons vivants. De l’autre côté… Si vous voulez les rencontrer Il vous faudra prendre votre envol En Abitibi vous irez Faites-vous piquer en touchant le sol ! |
10-La tête sur
La tête sur… J’ai laissé la tête Sur la table de nuit, Elle n’avait pas besoin De tous ces ennuis ! Quand je me suis réveillé(e), Le soleil était levé, Il m’a fait si mal aux yeux, J’en suis devenu(e) tout(e) bleu(e) ! J’ai… Je suis allé(e) prendre ma douche, Et j’ai trop ouvert la bouche, Le savon, j’ai avalé, En f’sant des bulles, je parlais ! J’ai… J’ai pris mon p’tit déjeuner, Cacao, tartines beurrées, Mais le couteau m’a coupé Un tout petit bout du nez¨ ! Je me suis brossé les dents Jusqu’au fond et bien devant, La brosse à dents a dévié Et ma langue a blessée ! J’ai… Quand dans ma chambre j’suis r’tourné(e) Pour vite aller m’habiller, Contre l’armoire, j’me suis cogné(e), Une belle bosse, je me suis fait ! Alors, alors… J’ai laissé la tête Sur la table de nuit, Elle n’avait pas besoin De tout ces ennuis ! |
11-Gilbert et Marianne
Gilbert et Marianne Gilbert et Marianne Vont à la montagne, Gilbert et Marianne Chacun sur un âne, Sont partis très tôt, Ont bâté leur âne Et au petit trop Sont montés à la cabane. Mais chemin faisant Le premier des ânes, Mais chemin faisant S’arrêta l’infâme Pour brouter un vert, Un tendre chardon Obligeant Gilbert A laisser là son glouton ! Alors dépité Monta sur l’autre âne Se tenant serré A la belle Marianne, Mais l’âne s’énerva, Fit un rodéo Qui désarçonna D’un seul coup les tourtereaux ! Et c’est d’un bon pas Qu’ils sont repartis L’âne vers le bas Et eux vers la cime Et quand au sommet, Ils sont arrivés, Ils se dirent qu’en fait, C’était beaucoup mieux à pied ! Depuis ce jour-là, Gilbert et Marianne Ne se quittent pas, Même pas pour un âne. Ensemble ils iront Fonder une famille Et le prochain mont Sera celui de la vie ! |
12-Le chat et le rat
Le chat et le rat Zohra promène son rat. Telma promène son chat. Quand elles se sont rencontrées, Le chat a mangé le rat ! Mademoiselle Anouchka A tiré la queue du rat. Il est ressorti du chat Un peu abîmé je crois ! C’est chez le docteur Thibault Qu’elle a amené le rat. Il a recousu le dos Du malheureux animal. Samuel est passé, Il a recueilli le rat, L’a ramené chez Zohra Et y est resté pour souper Quand Karim a vu le chat De la jolie Telma, Il l’ trouvé un peu las L’avait mal à l’estomac ! Il a app’lé : « Nicolas ! » Pour venir soigner le chat Mais quand il est arrivé C’est Telma qu’il a r’marqué ! C’est ainsi qu’est v’nu Aurel Pour célébrer deux mariages, Celui d’Zohra et d’Samuel C’lui d’Telma et d’Nicolas ! C’est donc grâce au chat Qui a mangé le rat Que cette histoire a commencé Et qu’elle s’est si bien terminée ! |
13-Les lunettes
Les lunettes Où sont passées mes lunettes ? Je les ai cherchées partout ! Elles étaient dans ma mallette Elle devait avoir un trou ! C’est quand même étrange Que je ne les trouve pas. C’est peut-être un ange Qui est passé par là ! J’ai perdu ma veste bleue. Elle était dans mon armoire! Il n’y reste qu’un miteux Petit anorak noir ! C’est quand même étrange Que je ne la trouve pas. C’est peut-être un ange Qui est passé par là ! J’ai paumé les pantalons Que je venais d’acheter. Ca me fera une leçon Je n’avais qu’à les ranger ! C’est… J’ai égaré mes souliers, Ceux que je mets le dimanche. Je venais de les cirer Pour aller voir la tante Blanche ! C’est… J’ai vu la petite Cathy Etrangement déguisée, Passer en catimini Dans la rue illuminée. Elle avait mis mes lunettes, Mes pantalons, mes souliers Et portait ma vieille veste Tout ça pour aller danser ! |
14-J'ai mal
J’ai mal… J’ai mal aux bras, j’ai mal aux bras ! J’ai mal aux doigts, j’ai mal aux doigts ! De plus j’ai mal à l’estomac ! Mais c’est tant mieux J’garde mes ch’veux ! Si ton corps te fais souffrir, Qu’tu n’as pas envie de rire, Essaye au moins de chanter Ce refrain d’un cœur léger ! J’ai mal aux bras, j’ai mal aux bras ! J’ai mal aux doigts, j’ai mal aux doigts ! De plus j’ai mal à l’estomac ! Mais c’est tant mieux J’garde mes ch’veux ! Si dans ta vie tout fout l’camp, Qu’ton av’nir te semble absent, Cette p’tite chanson suffira A t’redonner un peu d’joie ! J’ai mal aux bras, j’ai mal aux bras ! J’ai mal aux doigts, j’ai mal aux doigts ! De plus j’ai mal à l’estomac ! Mais c’est tant mieux J’garde mes ch’veux ! Si s’abat sur tes épaules Tout le poids d’une vie pas drôle, Fredonne donc en souriant Cet air gai et entrainant ! J’ai mal aux bras, j’ai mal aux bras ! J’ai mal aux doigts, j’ai mal aux doigts ! De plus j’ai mal à l’estomac ! Mais c’est tant mieux J’garde mes ch’veux ! Si tes amis t’ont quitté, Qu’tu te sens abandonné(e), N’oublie pas qu’ils reviendront Et qu’avec toi ils chanteront… J’ai mal aux bras, j’ai mal aux bras ! J’ai mal aux doigts, j’ai mal aux doigts ! |
15-rencontre
Rencontre Je l’ai rencontré sous un pont, Tout petit garçon Blotti sous une couverture. Je l’ai rencontré sous un pont, Quelle aventure ! C’était un petit matin frais, Le soleil pointait, Le gamin ouvrait les yeux . C’était un petit matin frais, Un peu venteux ! Je lui ai tendu un croissant Et en le mangeant Il m’a raconté son histoire. Je lui ai tendu un croissant, C’était bizarre… Il était parti le soir avant Courant derrière son chat tout blanc, Mais le chat avait disparu Et lui s’était perdu . C’est ainsi qu’il s’était retrouvé Tout seul et loin de la maison Sans remarquer qu’la nuit tombait Sur toute la région. Il avait donc trouvé un abri Sous le vieux pont de la rivière Et il s’y était endormi Jusqu’à mon arrivée. Juste à la fin de son récit J’entendis un bruit. Ce fut vraiment surprenant De voir à la place du gamin Un chat tout blanc ! Alors il m’a bien regardé, Il me souriait Moi, au chaud sous ma couverture. Alors il m’a bien regardé, J’avais rêvé ! |